Il est incroyable ce reportage chez VEOLIA. Si j'avais dû réaliser un film pédagogique consacré aux mauvaises pratiques lors d'une interview TV, je n'aurais pas fait mieux. Que d'enseignements dans cet extrait du doc de Sophie LEGALL. Prenons l'interview du directeur de laboratoire, c'est à croire que son entreprise ne lui a jamais proposé de mediatraining. A ce niveau d'exposition médiatique c'est une impasse impardonnable. Un des conseils que je donne dans mes formations, c'est que l'attaché de presse ou le communicant de service doit se tenir dans l'axe de la caméra. Afin d'éviter la tentation des regards sur le côté de la part de la personne interviewée. Autre recommandation, considérer que tout peut être enregistré lorsque vous vous retrouvez devant un objectif : sourires, hésitations, réflexions à haute voix... Même lorsque la lumière rouge n'est pas allumée. Quand à la conversation en aparté entre membres de l'équipe dirigeante alors que les journalistes se trouvent à proximité, quelle grossière erreur. Ils vivent chez les bisounours ou quoi chez VEOLIA ? Le débat qui suivit fut tout aussi édifiant. L'experte en communication non verbale et habituée de ce blog Olga CIESCO, aurait surement beaucoup à dire sur la gestuelle peu convaincante du directeur général de la santé (à partir de 2 : 49). Pour ma part, je soulignerai l'erreur de communication de Didier HOUSSIN. Pour un bon mot (3 : 17) : "c'est pas parce que ça commence tous les 2 par AL", ce haut fonctionnaire tombe dans le piège de l'amalgame. Sa petite phrase associant encore un peu plus l'aluminium contenu dans l'eau du robinet à la maladie d'Alzheimer. Avec en prime une superbe dénégation pour bien l'ancrer dans notre cerveau. Comme si le risque de contamination ne coulait pas assez.... de source.