C'est la nouvelle de ce dimanche 6 juin. Michel Charasse, apporte son soutien au ministre de l'Intérieur après sa condamnation pour injure raciale. J'ai déja eu l'occasion dans un précédent post, de revenir sur le contexte du dérapage de Brice Hortefeux. Ce qui est à noter, c'est que l'ancien sénateur du Puy de Dôme fait surtout le procès... des journalistes. Trop prompts selon lui à tendre leurs micros pour enregistrer des propos à caractère privé :« (ils) trouvent le moyen de vous coller un micro sous le nez alors que vous dites "Dupont est toujours aussi con, Durand m’a fait chier toute la semaine". Et puis, pan! Tout ça, c’est enregistré. » Et l'ex maire de Puy-Guillaume, de conclure : «Donc il faudrait aussi que les journalistes fassent aussi un petit peu attention. Parce que eux, dans leurs conversations privées, ils doivent bien en balancer des vertes et des pas mûres». Ironie du sort, cette déclaration a été faite sur l'antenne où sévit Marc-Olivier Fogiel. Laïcard invétéré, Michel Charasse nous la joue néanmoins façon Jésus Christ. Son plaidoyer rappelle en effet beaucoup le "Que celui qui n'a jamais pêché me jette la première pierre". Au fait, avez-vous remarqué que les auvergnats sont affublés dans l'imaginaire collectif français, d'un défaut de prononciation voulant que les sifflantes comme le "s" se prononcent "che"? Non ? Alors écoutez une imitation de l'ancien président de la République par Nicolas Canteloup et amusez-vous ensuite à prononcer à la parisienne et non à l'auvergnate le mot "charasse". Mort De Rire, ça fait... sa race!.