lenouveleconomiste.fr publie ce jour un article qui montre bien l'évolution du métier de coach en prise de parole. Même si plusieurs concurrents sont cités, j'en fais volontiers écho sur ce blog tant le lecteur peut en retirer de précieux enseignements. Je citerai entre autres recommandations : arrêter de se mettre une pression excessive par peur de mal faire, trop d'informations dans une présentation tue l'attention ou encore qu'une parole partagée c'est d'abord une vision. L'avis de Franz Hozer, psychiatre au CHU du Kremlin-Bicêtre, est également à prendre en compte. Pour lui il y a nécessité de se confronter à ce qui nous fait peur afin de s'y habituer et de réduire notre angoisse jusqu'à la faire disparaître. Proposer du coaching à l'oral demande donc d'avoir une légitimité issue du théâtre ou de l'audiovisuel, mais également d'autres expertises. Celle apportée par une certification en coaching en est une. Elle permet de gérer la peur de parler en public avec des outils allant de la respiration cardiaque à des exercices inspirés des TCC (thérapies cognitivos comportementales). Une expérience du storytelling est également précieuse. Prendre la parole devant des clients ou lors d'une convention, c'est devenir un personnage public. Cela demande d'incarner un récit personnel ou d'entreprise afin de gagner en impact. Une réflexion sur les valeurs que vous partagez avec votre auditoire développera votre confiance autant que votre légitimité.