Fin d'année oblige, les bûches de Noël envahissent les vitrines réfrigérées de nos pâtisseries. Au grand dam de ceux qui sont écoeurés par tout cet étalage de crème au beurre. Avec la
langue de bois c'est pareil. Ca finit par gâcher le goût pour l'auditeur comme pour le téléspectateur. Hélas, 365 jours par an, elle est pratique courante dans les radios et les Télés. Tout
l'inverse de ma conception du media training. La parole n' a pas "été donnée à l'homme pour cacher sa pensée" comme l'écrivait Stendhal, mais bien pour la partager. Deux excellents dossiers
publiés en ligne par Slate.fr et Arrêt sur
Image reviennent sur ce mal bien connu de nos politiques. Dans le premier, vous pourrez retrouver expliquées et illustrées, parmi les principales figures dialectiques :
défocalisation, homophonie, chiasme... Dans le deuxième, ce sont trois journalistes vedettes des matinales : Jean-Jacques Bourdin, Nicolas Demorand et son complice Thomas Legrand qui
sont réunis par Daniel Schneidermann pour échanger sur leurs techniques respectives. A voir ou à revoir, l'énervement de Jean-Jacques Bourdin face à Rama Yade. Ainsi qu'un superbe exemple
de détournement dialectique par Martine Aubry, en réponse à une question de David Pujadas sur la querelle Royal Peillon.