Comme d'habitude, avec Le Post c'est Internet qui pointe du doigt les dérives des médias traditionnels. Sa compil des reprises télés de la "Une" de l'Equipe est redoutable. Oui, celle qui titrait en première page sur les insultes proférées par Nicolas Anelka à l'encontre de Raymond Domenech. Dans ce montage, les propos de l'enfant terrible du football français y sont véhiculées de JT en JT, contribuant à la désinformation générale. Pensez, même le Chef de l'Etat sera questionné sur le sujet au cours d'une conférence de presse à... Saint-Pétersbourg. Au final, cette "explication de vestiaires" s'avère avoir été déformée, pour ne pas dire amplifiée. Depuis le malheureux "Pauline Lafont est vivante" de Guillaume Durand sur la 5 en 1988 (j'étais alors encore jeune et naïf), je pensais pourtant que jamais plus un journaliste professionnel ne diffuserait une information sans l'avoir vérifiée à la source. Clin d'oeil du hasard, je découvre parmi le courrier du jour, le numéro d'été du magazine Médias. Son dossier est consacré aux victimes de lynchages médiatiques. A lire sans modération par tous ceux pour qui information rime avec responsabilisation.