Début septembre, le Parisien dévoilait une étude inquiétante de l'ISNIH, concernant le temps de travail des internes en médecine. La lire donne froid dans le dos. La majorités des hôpitaux publics français dépasserait le nombre d'heures autorisées et de nombreux patients seraient mis en danger par de telles pratiques. Ainsi, 15% des étudiants interrogés déclarent avoir commis des erreurs médicales de prescription, de diagnostic ou d’acte opératoire en lendemain de garde. Plus de 39% affirment qu’ils en ont «probablement réalisées sans l’affirmer avec certitude». Pas étonnant alors, lorsque leurs ainés demandent à cor et à cri que la législation soit respectée, que dès leur première année d'étude nos futurs médecins se retrouvent... à poil. Ils ont besoin de s'habituer ;-) Une explication qui vaut bien celle donnée dans ce reportage. Pour Laure qui préside ce bizutage, se retrouver nue devant ses camarades permet d'être plus à l'aise par rapport aux corps malades qui seront à venir. Pas sûr qu'elle ait convaincu trois de ses jeunes condisciples présents ce jour là dans l'amphi. Leurs têtes de 00.22 à 00.27 apportent la preuve qu'ils n'ont pas l'intention de choisir dermato comme spécialité...