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Joey Starr : son petit doigt me dit qu'il ne faut pas le chatouiller

Publié le 25 Septembre 2012 par DMT in Décryptage

Dommage que les commentaires que j'ai eu après mon post sur Mgr Barbarin n'aient pas été émis sur ce blog. Hier, par deux fois j'ai dû faire face à des avis dubitatifs sur la signification de l'auriculaire droit en matière d'ambition.  Ma source se trouve en fait page 25  du livre de Joseph Messinger "Le langage psy du corps" (éditions J'ai lu) : "L'auriculaire droit est le doigt de la vanité, de la curiosité, de l'ambition (...) Orné d'une bague, il révèle un personnage plus ambitieux que la moyenne des gens et parfois aussi plus vaniteux, voire prétentieux et indiscret". Sur la vanité du Primat des Gaules, je ne me prononcerai pas. Je laisserai juste chacun apprécier son port de la Légion d'Honneur à la boutonnière... En revanche, ce passage de Joey Starr au JT belge  est un festival pour les amateurs de comportement observable (expression chère à Jean-Pierre Veyrat et si pertinente). Prenez à 0:28 par exemple,  Gad Elmaleh vous parait-il partager la "posture" médiatique de son compère ? A 1:16, la menace à peine voilée que reçoit Michel de Maegd de la part de l'acteur rappeur fait apparaitre sur son visage une remarquable micro expression de peur. Au passage, bravo à ce présentateur pour son calme et son sens de la répartie, alors que la situation en direct est difficile à gérer comme en atteste sa sortie de langue à 1:21. Mais revenons en à l'observation de l'auriculaire droit de Joey Starr. Avez-vous remarqué combien à 01:26 le comédien joue avec la chevalière qu'il y porte? Combien également,  l'écartement de son doigt  est marqué lorsqu'il s'exprime les mains en supination à 1:40 ? Quand à 1:57, son "petit doigt" est carrément isolé des autres, séparé par le pouce gauche, plus affectif. Bref, un minimum de culture en matière de logique digitale aurait permis à ce journaliste de comprendre qu'il avait en face de lui un personnage particulièrement susceptible. A 0:20 cela sautait aux yeux, mais c'était peut-être déja trop tard...

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C
La logique digitale n’était pas la seule à pouvoir avertir ce journaliste de la susceptibilité de l’individu et de quelques autres de ses qualités insignes. Certes, impossible de passer à côté de<br /> la bague à l’auriculaire droit, et pas n’importe laquelle. Une chevalière ornant le doigt de l’ambition témoigne d’un degré d’arrivisme hors compétition. Les apparences sont souvent trompeuses, et<br /> la chevalière ne désigne pas uniquement les individus bien nés. Ce bijou ostentatoire épingle aussi, parfois, les sujets atteints de la maladie du paraître…<br /> Gestuellement, ces images sont excellentes. Ce qui a accroché mon regard, entre autres, c’est la récurrence des ancrages des avant-bras chez J. Starr. Ils indiquent manifestement un refus de<br /> s’engager dans cet exercice promotionnel. En psychoanatomie, l’avant-bras gauche est le siège de la superstition ou de l’influençabilité, l’avant-bras droit, celui de la résistance à la<br /> frustration. Qu’aurait donc pu en conclure le journaliste face à cet invité indiscipliné ? Que son incapacité à résister à la frustration, conjuguée à une (hyper)émotivité mal contenue ne pouvait<br /> qu’engendrer des réactions imprévisibles sur son plateau.<br /> <br /> Merci, Daniel, pour cette parenthèse gestuelle !<br /> <br /> Amitiés<br /> Caroline Messinger
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