Souvent les étudiants devant lesquels j'interviens au CELSA, me demande de définir ce qu'est un "bon médiatraining". Question difficile, tant le résultat est lié à l'objectif autant qu'à la méthode. Comme lors d'un coaching en prise de parole, il est d'abords indispensable que la personne formée reste la plus authentique possible. Pas évident, lorsqu'il lui faut mettre en pratique les nombreux conseils qui lui auront été prodigués. Si nous prenons l'exemple d'un invité au 20H, il doit apprendre à regarder son interlocuteur plutôt que ses notes, à ne pas baisser les yeux lorsqu'il répond à une question, à donner son message important le plus tôt possible, à s'efforcer de vulgariser sans être trop long... Et si en plus une anecdote, une formule, voire un graphique ou un objet lui permettent d'illustrer ses propos, il est assuré de maintenir l'attention du plus grand nombre. Soit presque tout ce à quoi s'est employé Daniel Bouton, avec plus ou moins de bonheur, lors de son passage sur France 2 mercredi 30 janvier. Hélas, face à David Pujadas, le PDG de la Société Générale s'est montré piètre communic'acteur. Jugez plutôt :
Je vous laisse à présent savourer ce morceau choisi. Signé Georges CHETOCHINE, il illustre l'approche comportemantaliste du médiatraining avec laquelle j'ai pris mes distances. Le "truc" de la main sur le coeur en est une belle démonstration....