Je n'en ai d'abord pas cru mes yeux. Le président de la République assis avec le "pied d'enfant". Je tiens cette expression de mes formations en Programmation Neuro Gestuelle animées par Joseph MESSINGER. À l'époque je la trouvais presque poétique. Aujourd'hui je lui trouve une signification cachée. Car c'est à ce demander si Emmanuel Macron ne se comporte pas comme un enfant roi. Grisé par sa toute puissance, se fichant comme de sa première chemise de l'image d'impréparation ou de manque d'assurance qu'il peut donner. Au point de se tenir en interview comme un... Nicolas Sarkozy. Oui, ce fut le deuxième élément d'observation qui m'a marqué durant cet entretien.
Les similitudes en matière de gestes hauts et figuratifs sont criantes. Cela me fait penser qu'il y a peu sur Twitter, je m'étais amusé à commenter une déclaration de Gabriel Attal sur la grève du 7 mars en coupant le son de sa vidéo. J'y voyais une illustration du désir mimétique cher à Jean-Michel Oughourlian. Même jeu d'expressions faciales, de mouvements de tête et de regards que chez Emmanuel Macron. Pour en revenir à l'ancrage au sol, il est essentiel d'avoir les deux pieds posés au sol. Sinon vous vous privez de l'un des trois appuis essentiels à l'oral. Cela peut faire la différence lors d'une question piège ou d'une réplique déstabilisante. Situations où le risque de perdre... pied est grand !
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