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Biographe d'ABBA, il raconte comment le groupe a changé sa vie quand il était ado

Publié le 24 Septembre 2021 par DMT in Lire - voir

Si vous êtes amateur de disco, vous avez forcément vu son nom au bas d'un article ou sur la couverture d'un livre. Biographe francophone officiel d'ABBA, Jean-Marie POTIEZ fait en ce moment la tournée des médias à l'occasion de la sortie de leurs nouveaux titres, 40 ans après leur dernier album. Au même moment il se confie dans un livre sur la place que le groupe a eu dans sa vie d'adolescent. Fils unique d'un papa décédé quand il avait 5 ans, couvé par une mère hyper-protectrice, le jeune Jean-Marie est un enfant solitaire et mélancolique. Sa vie de petit frontalier franco belge est transformée le 6 avril 1974. Ce soir là, à 13 ans, devant sa télé en noir et blanc il a une révélation. Celle que lui apportent quatre suédois dont il apprendra seulement le lendemain la victoire au concours de l'Eurovision. Dès lors, il n'aura de cesse de suivre leur carrière. 

Un adolescent dans les années 70 nous donne à revivre toute une tranche de vie. Celle où Bernard Golay, Guy Lux, Danielle Gilbert et déjà un certain Michel Drucker sont les stars de la télévision française. Celle également où André Torrent pour RTL et Gonzague Saint Bris à Europe 1, font le plein d'auditeurs sur leurs antennes respectives. Car le jeune fan de glam rock se cherche aussi plus personnellement. Avec “Ligne ouverte”, chaque nuit entre minuit et 1h, il peut entendre des hommes parler de leurs amours singulières. 

Cinq années d'un récit autobiographique riche en émotions. Je pense au trac que donne une audition dans les studios de Claude François. Aux méchancetés crasses entendues en familles ou en cour de récré. À la joie donnée par les applaudissements du public après être monté sur scène. Aux papillons dans le ventre que procure le premier baiser. Au rêve de tous les possibles qu'inspire la capitale. Je garde également en tête des personnages attachants à l'image de Mémère Titine, grand mère maternelle de l'auteur, de Mme Donfut, disquaire à Erquelinnes ou de Jean, photographe parisien amoureux. Avec l'envie de voir très vite un producteur TV s'emparer de l'histoire.  À quand un "Billy Elliot flamand" coproduit par la RTBF ?

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