Préparation de Jacques Cheminade au siège de Solidarité & Progrès, avant le débat à 11 candidats du 4 avril 2017.
Il y a un an je préparais Jacques CHEMIDADE et ses porte-parole pour la présidentielle. Le défi était de taille. Je me devais en une journée de master class, plus une poignée d'heures de trainings individuels, financement public de la campagne oblige, de rappeler la règle du jeu des médias à des militants vivant à des années lumière de la Bfmisation de l'info. En outre, le visionnage de plusieurs heures d'interviews enregistrées lors des précédents scrutins, m'a permis de constater que trop de journalistes politiques se font encore " forts avec les faibles et faibles avec les forts ". (Expression signée Daniel CARTON, auteur il y a quinze ans du remarquable Bien entendu... c'est off, paru chez Albin Michel.) Au grand dam de mon client pour qui " les 'faibles' comme lui ont des choses à dire que les 'forts' ignorent ou ont intérêt à ne pas dire". Le hasard fait qu'il y a quelques jours j'ai formé aux techniques de media training un journaliste connu au Maroc. Il suit la politique française depuis bientôt 30 ans. Nous avons incidemment parlé du candidat de Solidarité & Progrès. Il m'a confié l'avoir trouvé en 2017 nettement plus efficace lors de ses passages TV. Ça tombe bien car si l'élection est passée, les combats de Jacques Cheminade se poursuivent. Notamment en matière de lutte contre " la prédation financière internationale et son diktat du court terme ". Sur ce dernier point, le mode de traitement de l'actualité ne devrait plus trop le dépayser.