Rachida Dati dans Cash Investigation : l'anti-manuel de communication
Flanquée d'un service d'ordre conséquent, Rachida Dati fait mine ne de pas entendre les questions d'Elise Lucet dans les couloirs du Parlement européen avant, littéralement, de perdre son sang ...
C'est un rappel opportun aux fondamentaux de l'interview en situation sensible que cet article d'Anne-Claire Ruel. Un post dans lequel la spécialiste en communication revient sur le passage où Rachida Tati est interrogée sur ses relations avec Engie (ex-GDF Suez), lors du numéro de rentrée de Cash Investigation. En trois points, nous retrouvons ce qu'il faut toujours garder à l'esprit en présence d'un journaliste pugnace et d'une caméra qui tourne. Est-ce le " choc émotionnel " qui a fait perdre à l'ancienne garde des Sceaux son savoir faire de communic'actrice ? La députée européenne mérite un zéro pointé, tant son image publique ressort dégradée de cette séquence. D'autant que les réseaux sociaux ont largement contribué à populariser ses propos déplacés à l'encontre d'Elise Lucet. Dommage, en étant maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati bénéficiait d'un excellent pense bête. Celui selon lequel il faut en certaines situations médiatiques, savoir tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de parler...
PS : oui, sur la capture d'écran c'est bien Philippe de Villiers dans les couloirs du parlement européen qui se marre devant la mise sur le gril de sa consœur parlementaire.