J'ai créé la Boîte aux Images bien des années après avoir quitté les émissions du Jour du Seigneur. Un programme où j'ai appris beaucoup sur les lois du direct. Notamment aux côtés des équipes de la SFP. Celle de la grande époque. Quand ses techniciens s'inscrivaient au planning du JDS pour récupérer des tensions de Sacrée soirée. Des anecdotes, j'en aurai à raconter par dizaines. A commencer par ce commentaire en Eurovision où mon boxer Mozart, qui m'accompagnait dans la cabine speak, pouvait aboyer à tout moment. Et ce 15 août à Arcachon. Tellement de monde se trouvait sur la plage vers 11h00 du matin que j'ai faillit ne pas arriver à l'heure dans l'église. Au risque de prendre l'antenne en retard. J'en cauchemarde encore. L'enregistrement de l'INA témoigne de mon souffle cassé. J'oublie la vache de Salers dans un reportage d'introduction. Si recolorée par la chroma que les cantaliens se sont foutus de moi lors du pot après la messe. Bref, de nombreux bons moments qui ne m'ont pas empêché de dire au revoir à la production. Je jugeais les programmes trop en décalage avec la réalité. jeune none à The Voice en Italie et cet abbé chantant Irlandais. J'ai écris dans un commentaire sur ma page Facebook que si la voix est le reflet de l'âme, la sienne conduit au Paradis. Tout dans son attitude témoigne du don partagé, dans le plus pur esprit des Evangiles. Le contraste est tel avec les mariages auxquels j'ai pu assister récemment que je me mets à rêver. Et si demain la liturgie cathodique donnait à voir un autre visage du Seigneur ? En faisant par exemple appel à ces hommes et femmes de Dieu qui font un carton sur la Toile. L'émission du Jour du Seigneur y gagnerait en audience comme en utilité. Elle inspirerait de nombreuses communautés en manque de jeunes fidèles. Chiche que demain le CFRT, déjà présent sur Internet, choisit ses messes télévisées à partir d'extraits de célébrations mis en ligne, plutôt qu'exclusivement à la demande des diocèses ? A 60 ans, l'émission la plus vieille de la télévision française connaîtrait un véritable bain de jouvence. Et pourrait par la même occasion faire la nique à la concurrence à venir des télévangélistes américains. Leur déferlement en France, via les chaînes du Web, ne saurait plus tarder.
Or, voici que coup sur coup, deux visages d'église m'interpellent. Une