L'accrochage s'est produit en direct dimanche soir sur l'antenne de LCI. Jean-François Copé était invité par Michel Field à réagir aux propos de Marine Le Pen, (tous deux étaient interrogés en duplex pour commenter le résultat du 2ème tour des cantonales). Mal lui en a pris. Dénonçant lors de ce scrutin des candidats frontistes sans voix ni visages, pour la plupart anonymes localement et dont certains seraient en maison de retraite, le patron de l'UMP s'est attiré les foudres de son adversaire. "Mais quel mépris", "quelle arrogance", s'est d'abord écriée la présidente du FN avant de promettre, dans une colère froide, l'odeur de la défaite pour les législatives de 2012. Du beau spectacle comme la télé en a le secret lors des soirées électorales. Pas sûr que cela face avancer le débat politique. Par contre, cela promet pour les prochaines échéances. Véritable bête de scène, Marine Le Pen s'avère redoutable de naturel face à un personnel politique souvent fade, usant de mots compliqués et peu à l'aise avec son corps. D'ailleurs, après avoir visionné cette séquence, je me demande à qui ce "fritage" nuira le plus en termes d'image publique. A celle qui montre peut-être son véritable visage ou à celui qui fait triste figure en l'écoutant ?